Pourtant, son amour pour le Cameroun et son dévouement au football national restent indéniables.
Ce dimanche, Eto’o était à Ngambe, dans la région du Littoral, pour inaugurer le 6e Festi Foot. Il en a profité pour aider un jeune en l’inscrivant dans un centre de formation et en prenant en charge sa scolarité. Cette action montre une fois de plus son attachement profond à son pays.
Cependant, Samuel Eto’o est également une figure divisive. Ses prises de position et son franc-parler polarisent les opinions. Sa présidence à la FECAFOOT, marquée par divers conflits, est particulièrement scrutée. Le débat sur son double passeport, alors que la double nationalité est interdite au Cameroun, a suscité de vives réactions. De plus, son passage devant le jury disciplinaire de la CAF pour des accusations de matchs truqués et un contrat avec 1XBet a intensifié les discussions.
Un leadership au coeur des polémiques
Le rêve de voir des footballeurs comme Eto’o, Drogba, ou Okocha diriger les fédérations africaines a généré de l’espoir mais aussi de la crainte parmi les dirigeants traditionnels du football. L’élection d’Eto’o, perçue comme une menace par certains, a engendré des attaques et des polémiques. Son contrat avec 1XBet, malgré ses explications sur l’utilisation des revenus pour des œuvres caritatives, lui a valu une amende de 200 000 dollars par la CAF pour violations éthiques.
Samuel Eto’o reste combatif face à ces défis, prêt à poursuivre ses ambitions au sein de la CAF, malgré les tensions avec des figures influentes comme Gianni Infantino. La sanction financière ne le rend pas inéligible, et son équipe envisage de d’ailleurs de faire appel, comme dit ici sur Lattaquant.com.
Ainsi, l’ancien joueur continue de naviguer entre soutien et opposition, déterminé et motivé à apporter des changements dans le football africain tout en affrontant les obstacles sur son chemin.
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