La Fecafoot est citée depuis quelques jours sur une affaire de transfert d’un jeune joueur Camerounais de la KSA à Marseille. En effet, la Fecafoot aurait refusé de fournir le CTI ( certificat de transfert international ) du jeune Rony Mimb pour des raisons liées à un souci au niveau de l’identification du joueur.
Une situation qui fait le buzz sur la toile depuis la fin du week-end dernier après la suspension de Gilbert Kadji et de la KSA par la Fecafoot. Alain Denis Ikoul a partagé ce jour son analyse sur le traitement de ce dossier où il révèle les 03 éléments de malversation de la Fecafoot dans ce dossier.
« 1- La double identité n’est démontrée qu’avec la preuve MATÉRIELLE d’une deuxième identité. Tous les documents (acte de naissance, BEPC, CNI, Passeport) du joueur qui existent montrent pourtant qu’il est né en 2005: je mets la Fédé au défi de me présenter une pièce d’identité ou un diplôme sur lequel Mimb est né en 2006. Aussi, il faut être DE MAUVAISE FOI pour penser qu’un jeune va AUGMENTER son âge pour jouer au football.
2- Dans le deuxième profil (fictif) du joueur, il ressort que le gamin a joué la même année avec deux âges différents dans deux clubs différents, dont l’un appartenant à un membre du COMITÉ EXÉCUTIF de la Fédé: La Fédé devrait simplement interroger son membre, afin que ce dernier dise avec quel âge le joueur A-T-IL évolué chez lui, et en quelle année. Sauf à dire que le membre en question a fait du faux (ce à quoi je ne crois pas), ce qui devrait être suffisant pour qu’il soit suspendu du COMEX.
3- Comment une fédération sérieuse peut-elle opposer un profil déjà traité avec une licence déjà délivrée (2005), à un profil EN ATTENTE (2006) et dont la licence n’a jamais été délivrée ? Qui a créé ce profil ? Où sont les éléments matériels d’identité de ce profil ? En plus d’un an pourquoi la Fédé n’a-t-elle pas enquêté pour boucler l’affaire si elle veut vraiment préserver les intérêts du joueur ?
En français facile, le point 3 signifie que désormais, n’importe qui s’il a une petite relation à la Fédé qui peut aller créer un faux second profil à un joueur encours de transfert pour soit essayer de profiter des indemnités de formation ou alors bloquer ce transfert. En d’autres termes avec notre Fédé désormais, les transferts ne sont plus sécurisés. » a-t-il expliqué sur ses réseaux sociaux.
Une affaire de plus, après celle des arbitres du littoral publiées par la rédaction du journal Lattaquant.com la semaine dernière qui secoue la Fecafoot.
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