En effet, les récentes désillusions, telles que la non-participation des Lionnes du handball au tournoi de qualification olympique et l’absence de plusieurs disciplines, dont le football féminin, aux jeux africains, sont autant de symptômes d’un système en déclin.
Parmi les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés les sportifs camerounais, les problèmes de primes constituent un défi majeur. Les lions du volleyball et du handball se retrouvent ainsi dans une impasse, confrontées à des retards de paiement et à des négociations pour obtenir leurs justes rétributions. Une situation qui compromet non seulement leur motivation, mais aussi leur capacité à se concentrer pleinement sur leur performance sportive.
En outre, le manque de moyens financiers se traduit par une sous-représentation du Cameroun dans de nombreuses compétitions internationales. Des disciplines entières sont exclues des jeux africains, faute de ressources suffisantes pour financer leur participation. Une réalité particulièrement alarmante dans le contexte où le sport devrait être un vecteur d’unité nationale et de rayonnement international pour le pays.
Face à cette crise, des mesures urgentes s’imposent pour restaurer la vitalité du sport camerounais. Il est impératif que les autorités compétentes prennent des engagements concrets envers les athlètes, en garantissant le paiement des primes dans les délais impartis et en allouant des ressources adéquates pour soutenir la participation aux compétitions internationales.
De même, une révision profonde des politiques sportives et des mécanismes de financement est nécessaire pour garantir une gestion efficace et transparente des ressources allouées au sport. Aussi, il est temps de mettre en place des structures solides et durables qui favorisent le développement du sport à tous les niveaux, de la base jusqu’au niveau élite.
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