« En regardant ce qui s’est déjà passé au Cameroun parce que c’est un pays assez particulier. Quand on regarde l’historique, ce qui se passe aujourd’hui, s’est déroulé souvent. Souvent, c’est le ministre des Sports, le ministre, voir plus haut dans la hiérarchie de l’État qui ont décidé quel devait être le sélectionneur. Et souvent, la Fédération s’est un peu écrasée. Ce n’est pas le cas de Samuel Eto’o. Soit elle (la Fecafoot) n’a pas parlé, soit on a un peu négocié », a indiqué Philippe Doucet lors de son intervention sur l’émission “Talent d’Afrique” sur Canal +.
Le journaliste français rappelle qu’il y a eu des désaccords entre la Fecafoot et l’État par le passé, notamment concernant le recrutement de Otto Fister sous la présidence de Iya Mohammed.
« En 2021, qu’est-ce qui se passe après la CAN ? Le ministre des Sports, le même, Narcisse Mouelle Kombi, prolonge Antonio Conceiçao. Samuel Eto’o dit non non, pas du tout. Moi je n’ai pas aimé. Je veux Rigobert Song. Ça discute un peu et finalement, Samuel Eto’o, sur ce coup-là, gagne », rappelle Philippe Doucet.
Pour Philippe Doucet, en dépit du décret de 2014, c’est la convention de 2015 qui a donné au ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi le pouvoir de nommer le nouveau sélectionneur.
Évoquant le discours du président Paul Biya du 10 février dernier, le français souligne que le chef de l’État, après avoir fait le constat de l’échec de la CAN 2023, a enjoint le ministre des sports de prendre ses responsabilités. « C’est ce qu’il a fait », conclut le journaliste.
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