Samuel Eto’o, une figure emblématique au Cameroun, suscite des réactions contrastées. Ancien attaquant de renom, élu à la présidence de la Fédération camerounaise de football en décembre 2021 pour un mandat de quatre ans, il se retrouve aujourd’hui au cœur d’une tempête.
Son élection avait pourtant été accueillie avec optimisme dans un contexte marqué par des années de gestion tumultueuse de la fédération, placée à plusieurs reprises sous la tutelle de la FIFA.
En conflit ouvert avec la Confédération africaine de football (CAF), Samuel Eto’o est la cible d’attaques incessantes de la part de ses détracteurs. Alors que la CAF s’apprête à dévoiler les conclusions de son enquête sur des allégations de corruption le visant, de nouvelles accusations sont portées contre lui. Le 15 mars 2024, cinquante-cinq acteurs du football camerounais, dont des clubs, des dirigeants et des membres de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC), ainsi qu’un journaliste Guibaï Gatama et un membre suspendu du Comité exécutif de la Fécafoot, ont déposé une plainte devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne, en Suisse.
De plus, ces plaignants demandent la suspension de l’ancien Goaleador de ses fonctions à la tête de l’instance dirigeante du football Camerounais. L’histoire semble révéler les prémices d’un déclin pour le président Samuel Eto’o, pris dans une tourmente qui ne cesse de s’intensifier.
GIPHY App Key not set. Please check settings