En effet, Le 15 mars dernier, 55 plaignants, dont des clubs, des dirigeants et la Ligue de football professionnel du Cameroun, ont saisi le TAS, demandant la suspension de Samuel Eto’o de toute activité footballistique pendant huit ans, ainsi que celle de treize membres du Comité exécutif de la Fecafoot pour six ans.
Les accusations portées contre ce dernier et ses collègues incluent des violations présumées du Code d’éthique de l’instance dirigeante du football au Cameroun, notamment la rupture unilatérale du contrat avec Le Coq Sportif, des allégations de matchs truqués, la signature d’un contrat d’ambassadeur avec une société de paris sportifs, et des antécédents judiciaires de fraude fiscale, faisant référence à sa condamnation par la justice espagnole en juin 2022.
De plus, malgré des efforts infructueux de résolution en interne, la Fecafoot n’a pas répondu de manière satisfaisante aux demandes des plaignants, les poussant à saisir le TAS. Les enjeux de cette affaire sont considérables pour le football camerounais, et Jeune Afrique continuera de suivre son évolution.
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