En effet, pour plusieurs observateurs du milieu, cette plainte pourrait avoir pour effet de stimuler les ventes du livre “L’Arnaque”, qui retrace les deux années de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot. Certains estiment que cette action judiciaire pourrait en réalité offrir une publicité supplémentaire au livre et ainsi booster ses ventes.
Carlos Ngoualem, homme politique et ancien militant du Social Democratic Front (SDF), considère que cette démarche de Samuel Eto’o pourrait finalement se retourner contre lui, soulignant que parfois, les ouvrages interdits ou censurés connaissent un succès accru.
D’autres, comme l’écrivain Patrice Nganang, envisagent de lancer un mouvement de soutien en faveur de Jean Bruno Tagne, ironisant sur la situation en évoquant la possibilité de créer des t-shirts “JE SUIS TAGNE”. Les réactions sont également teintées d’ironie, avec des commentaires soulignant le caractère absurde de poursuivre en justice pour un livre et remettant en question les motivations derrière cette plainte.
Il est donc claire que la perspective d’une plainte de Samuel Eto’o contre Jean Bruno Tagne a suscité un large éventail de réactions au sein de la société camerounaise, allant de l’ironie à la critique ouverte envers le président de la Fecafoot.
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