Un geste de bienveillance, a priori anodin, a déclenché une vive polémique en Iran, où les autorités envisageraient de le sanctionner.
Un moment d’émotion devenu source de controverse
L’affaire remonte à septembre 2023, lors d’un déplacement de Ronaldo à Téhéran pour un match de Ligue des champions asiatique contre Persepolis. À cette occasion, la star portugaise avait rencontré Fatemeh Hammami, une artiste iranienne souffrant d’un lourd han pasdicap physique, mais mondialement reconnue pour son talent exceptionnel en peinture.
Dans un élan d’humanité, Ronaldo l’avait enlacée et embrassée sur le front, un geste salué par des millions de fans à travers le monde comme un symbole de respect et de compassion. Pourtant, selon le quotidien italien Corriere della Sera, ce moment d’émotion serait en contradiction avec les lois strictes en vigueur en Iran, où un contact physique entre un homme et une femme n’ayant aucun lien familial peut être considéré comme une atteinte aux règles de moralité publique.
D’après la même source, les autorités iraniennes envisageraient une sanction pouvant aller jusqu’à 100 coups de fouet pour ce geste, une information qui a immédiatement suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.
Al Nassr refuse de se rendre en Iran
Dans ce contexte tendu, Al Nassr a demandé à la Confédération asiatique de football (AFC) de disputer son prochain match contre Esteghlal sur terrain neutre. Le club saoudien invoque des raisons de sécurité, soulignant que Ronaldo avait vécu une “expérience tumultueuse” lors de son précédent voyage à Téhéran.
Cependant, l’AFC a catégoriquement rejeté cette requête, estimant que le match devait bien se dérouler en Iran. De leur côté, les autorités iraniennes assurent que toutes les mesures seront prises pour garantir la sécurité du joueur et de son équipe.
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